Oui. Les membres des comités d'évaluation des candidats qui participent à un processus de nomination ont le devoir d'évaluer ces derniers de manière équitable. La partialité, y compris une crainte raisonnable de partialité, peut constituer un abus de pouvoir dans les décisions en matière d'évaluation et de nomination prises en vertu de la LEFP.
Le critère consiste à se demander si un observateur relativement bien renseigné pourrait raisonnablement percevoir de la partialité chez un ou plus d'un membre du comité d'évaluation. Vous devriez être en mesure de prouver que vous avez été traité ou évalué différemment des autres candidats dans le processus d'évaluation, ou qu'il y avait une crainte raisonnable de partialité. Les gestes posés, les commentaires formulés et les activités menées avant ou pendant le processus de nomination sont susceptibles d'être à l'origine d'une crainte raisonnable de partialité.